jeudi 27 septembre 2007

France 2: William Leymergie interdit d'antenne pendant 15 jours après une altercation

PARIS (AFP) — William Leymergie , l'un des animateurs vedette de France 2, a été mis à pied jeudi et ne présentera pas l'émission matinale "Télématin" pendant deux semaines, à la suite d'une altercation qui l'a opposé à l'un de ses collaborateurs.

La sanction démarrera le lundi 1er octobre, a indiqué dans un communiqué la direction de France 2, qui a pris sa décision après avoir rencontré les deux protagonistes.

William Leymergie, âgé de 60 ans, a eu un comportement "très violent" à l'égard de Jean-Philippe Viaud, chroniqueur théâtre dans l'émission matinale de France 2 "Télématin", mercredi 19 septembre en marge de l'émission, selon la version de M. Viaud rapportée par les syndicats.

Après l'avoir insulté, William Leymergie aurait "tenté de l'étrangler", ce qui a provoqué une perte de connaissance de M. Viaud, nécessitant l'intervention des pompiers et une journée d'incapacité, toujours selon les syndicats.

William Leymergie ne souhaite pas s'exprimer à ce sujet, selon France 2.

France 2 "a rappelé par écrit aux deux personnes impliquées la nécessité d'un respect mutuel dans les rapports professionnels", selon le communiqué de la chaîne. La direction "souligne la réussite de +Télématin+ dans sa longévité et dans la pérennité de son audience, ainsi que le travail de qualité effectué par le producteur et l'ensemble de l'équipe".

Dans son communiqué, la direction ne fait aucun commentaire sur Jean-Philippe Viaud.

Selon le SNRT-CGT, les syndicats sont intervenus auprès de la direction à plusieurs reprises dans le passé en raison du comportement de M. Leymergie. "Le problème, c'est que la direction réagit très mollement car elle considère que William Leymergie, qui ramène plus de 40% de part de marché, peut être traité différemment d'une autre personne", affirme Luc Deleglise, délégué SNRT-CGT.

"Cela fait des années que l'on dénonce les agressions de William Leymergie à l'égard de ses collaborateurs, dont beaucoup ont un statut précaire", selon le SNJ. "On est passé d'une violence psychologique à une violence physique", ajoute Maryse Richard, délégué du SNJ.

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