Nouvelle MAJ : sur mon nouveau blog en date du 12 mai 2009 suite au vote de la loi Hadopi !
MAJ : Vous trouverez une mise à jour de cet article sur mon nouveau blog (16/03/09)
Christine Albanel a présenté ce mercredi son projet de loi «Création et Internet» contre le téléchargement. Le texte introduit un mécanisme de riposte graduée qui sanctionne l’internaute d’une suspension de sa connexion Internet au bout de trois téléchargements illégaux.
Mais le dispositif a une faille, Christine Albanel l’a reconnu mercredi lors de sa conférence de presse: les ayants droits, qui procéderont au filtrage des réseaux pour obtenir les adresses IP des internautes fautifs, ne placeront des radars que sur le peer-to-peer traditionnel. Or, aujourd’hui, une grande partie du téléchargement se fait ailleurs, ce qui risque de créer une répression à deux vitesses.
Les internautes chevronnés ont peu de chance de se faire repérer, laissant les sanctions aux internautes qui utilisent encore les réseaux traditionnels, comme eMule. Revue des différentes méthodes pour tromper la loi «Création et Internet» :
Les hébergeurs de fichiers
Rapidshare, Megaupload, Sendspace, Sharebee, Mediafire: ces sites, capables d’héberger de lourds fichiers, se sont multipliés ces deux dernières années. La manipulation est beaucoup moins fastidieuse que sur le peer-to-peer: il suffit de trouver un lien correspondant à un album de musique et de cliquer dessus. Ces liens s’échangent sur de très nombreux blogs et forums musicaux, ou plus simplement par mail. Le téléchargement prend environ 10 minutes, sans aucune chance d’être repéré par le dispositif de «réponse graduée» qui ne s’intéresse pas à ces sites. Signe de leur succès, l'occurence «Coldplay radpishare» sur Google renvoie à plus de 450.000 sites.
Les newsgroups
Peu connus du grand public, les newsgroups sont des forums souvent payants qui permettent aux internautes inscrits de s’échanger des fichiers à haute vitesse. Le plus connu d’entre eux est Giganews qui propose une formule de téléchargement illimité et crypté pour 12,90€ par mois. Qui a dit que les internautes refusaient de payer pour écouter de la musique?
Le peer-to-peer crypté
Pour se protéger des différentes loi anti-téléchargement, les internautes, attachés au peer-to-peer, ont créé de nombreux réseaux sécurisés sur lesquels il est impossible de recueillir les adresses IP des utilisateurs. Les données sont de toute façon cryptées: les ayants droits ne sont pas capables de savoir quels titres s’échangent sur ces réseaux. Quelques exemples de plateformes sécurisées à succès: Share, Mute, ANts…Précision: A l’image du peer-to-peer, tous ces services sont légaux. S’il est autorisé de s’y échanger des fichiers, il est par contre formellement interdit d'y échanger des fichiers copyrightés.
Merci 20Minutes pour toutes ses chouettes méthodes ! :-)
jeudi 19 juin 2008
Comment télécharger sans risques ...
Publié par obi3fr à 13:28
Libellés : Informatique, Sécurité
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1 commentaire:
merci pour tous ces renseignements qui finiront par etre tres utiles, c'est vrai que la licence globale aurait ete bien plus judicieuse, j'espere que l on arrivera à contourner leur nouvelle loi, grace au savoir faire de certains internautes et à la solidarité de tous face aux censeurs
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